Re: [-empyre-] I once ate a pea

[Aliette <aliette@criticalsecret.org>]

Pardon pour le français..

Alors autant pour moi... et comme il me paraissait qu'Isabelle réponde aussi
à son post, néabnmoins je précise ce que je voulais dire puisqu'apparemment
dans ta propre réponse tu l'ignores, à moins que je n'aie pas été encorfe
assez claire (ce qui serait bien possible;-)

Je ne parlais pas du tout de l'humain mais de l'inhumain et sans métaphore :
du singulier comme objet, depuis les machines jusqu'au vivant et sans
hiérarchie...l'humain n'étant qu'une partie du vivant, équivalente aux
autres.

Il n'y a pour moi aucune ambiguité là-dessus. La proposition que tu cites ne
me paraît pas relever de la considération de l'humain comme  inhumain en
tant qu'elle le situe encore en différence dans un cadre critique référent
aux Lumières... 

Dans l'idée que j'avançais sans oeuvre pour en témoigner, même pas à ma
connaissance encore de livre de science fiction ni de genre,  je parlais
réellement d'un dispositif d'équivalence des droits de l'autre, COMME
"AUTRE" (c'est à dire comme singularité radicale, ce qui n'est pas moi et
que je ne peux radicalement pas circonvenir sauf à le faire disparaître
comme "autre" ? et dans ce dispositif n'étant moi-même que l"autre" d'un
"autre" au même titre que n'importe quel objet y compris non vivant - par
exemple, tout ce qui reste de la technique).

Mais je ne développerai pas davantage, comme nous touchons à la fin de la
thématique annoncée par Christina et notamment aussi, au vu du calendrier:)

Je trouve que Valéry et toi vous utilisez encore des ressorts dialectiques
cadrés en référence par les Lumières... Il ya toujours la dialectique
primitive entre les hommes et Dieu puis toutes les dialectiques humanistes
qui suivent jusqu'au communisme, comme si on pouvait encore se déterminer
par rapport à cela après la fin de cette histoire là ? la réalisation de
l'utopie sur terre. D'où ton pessimisme et une conception du destin cadrée
par le fatal. 

Je sais bien que Mehdi Belhaj Kacem est en train d'écrire un livre sur
Sacher Masoch qui ne s'opposera surement pas à ta conception, mieux la
développera au-delà, et ce sera un oucrage de philosophie critique assez
fulgurant je pense...

Mais de mon côté, si je ne m'écarte pas de Mehdi Belhaj Kacem, par contre je
m'écarte de ces conceptions philosophiques centrées par l'humain/ inhumain,
dans le monde d'aujourd'hui.

L'homme me semble t'il ne retrouvera ni confort ni pensée sans se tenir à
distance de ce centre où les Lumières l'ont placé.

Ce que je propose bêtement c'est d'en faire radicalement l'ellipse... (comme
de toutes façons chaque détail des réformes de la société globale ou locale
corrélative retourne l'objectif de l'universalisme des lumières pour le
"bien" de l'autonomie de l'homme, dce qui était la grande vocation  dela
technique alors que les technologies produisent un contraire absolu à cela).

Code ou pas, il me paraît que là est la question commune à tous sans nier
l'intérêt des travaux particuliers.

Je propose d'assumer la crise des Lumières totalement :  d'en faire
radicalement une rupture "iconoclaste" (je situe là les référents
conceptuels équivalents à des icônes... ) ; c'est dans cette conclusion, ma
contribution réflexive à la thématique proposée ce mois-ci, et en toute
conhérence de mon point de vue sur "antiquité modernité".

Je suis pour une hypothèse radicale de la singularité y compris sur terre.


A.

B


On 1/04/06 12:45, "Christophe Bruno" <christophe.bruno@unbehagen.com>
probably wrote:

> personnellement je crois qu'il y a bien un rapport
> si j'ai bien compris ce qu'Isabelle veut dire ...
> à ce sujet, me semble t'il, voici un lien vers un texte de Valéry Grancher,
> de ce matin
> http://www.theshiwiarsproject.org/
> GPS S 02 02.137 W 076 28.500
> 
> et sur la question de l'humain, en effet, on pourrait peut-être dire qu'
> "être humain" se constitue dans un moment de reconnaissance collective de
> notre inhumanité. C'est à dire, entre autre, dans un battement entre la
> vision et le regard, entre le corps et le savoir etc ?
> 
> 
> ----- Original Message -----
> From: "Aliette" <aliette@criticalsecret.org>
> To: <empyre@gamera.cofa.unsw.edu.au>
> Sent: Saturday, April 01, 2006 12:52 AM
> Subject: Re: [-empyre-] I once ate a pea
> 
> 
> 
> Je ne vois pas le rapport avec le texte Bruno ni avec ma réponse.. Moi je ne
> parle pas de l'humain, je vous parle de l'inhumain comme ayant droit
> universel parmi les autres objets ayant droit.
> 
> On 1/04/06 0:43, "iarvers@free.fr" <iarvers@free.fr> probably wrote:
> 
>> So i would say, after a century that produced phenomenology,  we should
>> accept
>> that the body is really a source of knowledge and that our perception is
>> what
>> we have to follow first, before critical theory or before the language, to
>> be
>> able to play another sort of game,
>> 
>> 
>> Selon Aliette <aliette@criticalsecret.org>:
>> 
>>> Autrement dit encore :  déserter sans culpabilité le territoire de
>>> l'humain
>>> une fois pour toutes.
>>> 
>>> (c'est peut-être cela que nous devons sacrifier)
>>> 
>>> Je voulais dire : imaginer de réécrire ou d'installer d'autres
>>> déclarations
>>> universelles des droits que celles de l'homme ou du "genre humain"...
>>> 
>>> ( c'est à quoi je travaille actuellement avec des amis ) .
>>> 
>>> 
>>>> modernity->postmodernity->modernity...
>>>> - if we are in a postmodern cynical state, we lose our relation to
>>>> humanity
>>>> and we have to deal with guilt
>>>> - at the contrary if we try to be politically modern, we encouter our
>>>> sado-masochistic relation to the other (one of the beginnings of
>>>> Modernity
>>>> corresponds to Marquis de Sade).
>>>> This alternance is quite commonplace, but what the piece tells us is
>>>> that
>>>> there is no hope of going out in the context of the new world or BPSC
>>>> (Benthamian Panopticon of Semantic Capitalism), in which we are all
>>>> accomplices.
>>> 
>>> Le cadre de référence du panoptique de Bentham étant humanitaire, Il y a
>>> sans doute une troisième voie, laquelle paradoxalement tiendrait au
>>> contraire au renversement de l'humanisme des Lumières (le jeter à la
>>> poubelle). Autrement dit : imaginer de réécrire d'autres déclarations
>>> universelles des droits de l'homme ou du "genre humain"..
>>> 
>>>> 
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